Jour 83.
Un nouveau venu dans la famille de mes piercings : un implant ! En France on appelle ça un microdermal, techniquement ce n’est pas vraiment un piercing. Ce n’est pas une barre avec deux boules ou un anneau comme les piercings classiques, c’est une petite barre que l’on implante sous la peau. Il n’en ressort qu’une boule ou qu’un « diamant ». En revanche, on ne peut pas le changer ni le retirer. La seule manière de le retirer est de repasser chez le pierceur pour qu’il l’enlève avec des outils spéciaux. J’avais hésité avec un autre type de piercing, que l’on appelle ici « micro anchor » (« micro ancre »). Le principe est à peu près similaire, à la différence que l’on est obligé d’ouvrir la peau pour l’insérer. La compensation est que l’on peut changer de bijou. Pour l’enlever, il faut rouvrir la peau et la cicatrice est par conséquent plus importante. Au début, je voulais me faire le micro anchor, puisque le bijou est plus gros que le diver et je pensais que cela ferait plus joli sur moi, même s’il était un peu plus cher (70$).
Pari tenu, avec Charlotte on se rend à Queen Street dans la boutique de piercing où l’on avait pris des renseignements. Après comparaison, on a jeté notre dévolu sur cette boutique précise, puisque lorsque l’on y était entrées afin de demander quelques informations, la responsable y a non seulement répondu, mais à en plus anticipé d’autres questions auxquelles on n’aurait pas forcément pensé, si bien que nous sommes maintenant des expertes en matière de microdermal.
Pas besoin de rendez-vous, donc cet après midi, après que je sois rentrée de mon partiel et que j’aie mangé un déjeuner solide, direction la boutique. On ne s’était pas fixé d’heure pour ne pas trop stresser à l’avance. Simplement, à un moment de l’après midi (vers 15H je crois), on s’est dit « on y va ? », et on y est effectivement allées.
Coup du destin ? La pierceuse s’occupant des micro-dermal a démissionné hier après midi. Du coup, pas possible de faire le micro anchor. Je m’accorde donc quelques minutes de réflexion, puis je finis par me décider à faire le diver, le petit à 50$ mais qu’on ne peut pas changer. Aussitôt payé, aussitôt paré. On entre donc toutes les deux dans la salle. J’avais demandé à le faire la première, car si je voyais Charlotte se faire piercer avant moi, j’aurais trop anticipé la douleur. Charlotte essaie de me rassurer en me parlant. Tout va assez vite : coton désinfectant, marque au feutre pour être sûre que l’endroit est bien placé, et c’est parti. L’aiguille est différente d’un piercing normal, elle ressemble un peu à un stylo. En réalité, on ne pierce pas à l’horizontal comme un piercing normal, mais à la verticale, à l’intérieur de la peau. Préférant ne pas regarder, j’ai juste senti comme un grand pincement. La douleur est plus que tolérable, et le moment désagréable ne dure que quelques secondes. « It’s done, honey », me dit la pierceuse. Pas tout à fait, en vrai. Il faut encore insérer le bijou, ce qui à fait le plus mal à mon sens. Et enfin, c’est effectivement « done ».
Au tour de Charlotte maintenant. Elle me dit « parle moi, parle moi » pour essayer de penser à autre chose. Contrairement à moi, elle se faisait piecer au visage, près de l’œil plus exactement. Du coup, je crois qu’elle a eu plus mal que moi. Un bleu s’est formé autour de son œil.
La boutique nous offre des sachets de glaçons et de quoi nettoyer le piercing (en fait, ce sont des huiles essentielles de lavande et noix de coco…). On se balade donc dans la rue jusqu’à la maison avec nos sacs de glaçons, elle sur le visage et moi sur la poitrine. Charmant. N’empêche qu’on est ravies.
Photo bonus : ma nouvelle coupe de cheveux, une frange.
Encore un coup de tête...
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