dimanche 22 novembre 2009

Avant-première

Jour 144

Je reviens d'un week end magique à Byron Bay pour fêter mes 20 ans. En avant-première, une photo de nous quatre.

mardi 17 novembre 2009

Random evening

Jour 139
"It's random how you can meet someone dressed as a pirate at the Mustang bar and they are from another country half way around the world, and you get along so well !", me disait Nathan l'autre jour. Random. C'est le mot qui nous caractérise le mieux je crois. On s'est rencontrés totalement par hasard (random), et quand on est tous ensemble, il se passe toujours plein de choses complètement inattendues (random). Je vous donne l'exemple d'hier soir pour vous donner une idée :

Nathan passe à la maison et le seul programme prévu était de passer la soirée tous les trois, avec Charlotte. Pas de chance, il pleut des cordes, donc apparemment toute idée d'activité extérieure tombait à l'eau. Pas de panique, on va forcément trouver quelque chose, commençons par dîner. Rien que le diner est déja en lui même aléatoire, puisqu'on prend un peu ce qu'on trouve dans le frigo et le congélateur, pour les faire cuire dans une poêle (en l'occurrence, des chicken nuggets, du riz, de la sauce tomate et du fromage râpé... mais je crains que l'intérêt de ce merveilleux plat renommé ricken ne soit ni partagé par vous, lecteurs, ni apprécié à sa juste valeur). Bref.

Charlotte et moi devant le port

Comme on a toujours envie de faire ce que l'on ne peut justement pas faire, il était hors de question que l'on reste à l'intérieur. Coup de bol, il avait cessé de pleuvoir. Après avoir hésité entre aller faire un tour à West End ou juste marcher sur les quais, on a choisi la deuxième option. Et ce qui devait être une simple balade se transforme forcément en aventure :
- un arrêt au mcdo pour manger des sundaes chocolat (pour se réfugier de la pluie qui avait recommencé à tomber)
- un arrêt pose photo devant le port privé (avec une grosse grosse hésitation à squatter un bateau, mais une rétractation devant la potentielle amende)
- une traversée sur les quais des botanic gardens qui se transforme en traversée angoissante d'une sombre forêt, accompagnée par des opossums
- on atterrit à South Bank où, évidemment, on a envie de se baigner, où l'on court dans le lagon éclairé de toutes les couleurs avec l'agréable surprise que l'eau soit juste à température parfaite
- la perte de mes clés
- la retrouvailles de mes clés, totalement improbable au fond de l'eau et au milieu du lagon (à minuit et demi, donc à visibilité réduite)
- des photos sur le poste de lifeguard
- un séchage dans les toilettes publiques où l'un des deux sèche-mains marchait, et au papier toilette pour aller plus vite
- un retour à la maison où j'ai dû à peu près sauvé la vie de Charlotte et Nathan deux fois.

Nathan et moi devant le port

La traversée, pas du tout angoissante, de Botanic Garden

Charlotte s'amuse d'un rien
Les (o)possums de Botanic Garden
Baignade à South Bank
Nathan dans la Lifeguard tower

Le séchage dans les toilettes publiques

Sous l'eau

Jour 138

Hier, Monelle est venue à la maison. Comme il faisait 35°C dehors et que l'air était presque irrespirable, nous n'avons pas hésité une seule seconde à enflier nos maillots de bain et se précipiter dans la piscine. Une après midi un peu comme toutes les autres, me direz-vous. Pas vraiment. Monelle vient d'acheter un appareil photo absolument génial dont je suis tombée amoureuse: son appareil est waterproof et prend des photos sous l'eau comme si vous y étiez ! Du coup, je partage.

Charlotte et moi
Charlotte et moi
Monelle
Mika, qui nous embête comme d'habitude

R.A.N.D.O.M !



Jour 138

J'ai l'impression d'avoir vécu une vie entière depuis le dernier article ! En ces quelques jours (bon... deux semaines et demi en réalité), il s'est passé tellement de choses : j'ai passé mon RSA (le diplôme essentiel pour travailler dans la restauration), j'ai fini de rendre mes rapports, j'ai présenté mes derniers exposés, j'ai passé deux partiels (avec succès j'espère), j'ai beaucoup joué au beach volley (et ai progressé !), je suis allée à plusieurs soirées, j'ai déménagé, j'ai teint mes cheveux, j'ai commencé un régime etc... mais surtout, j'ai juste rencontré les meilleurs australiens du monde.

Retour sur les faits. Samedi 31 octobre 2009. Halloween, le vrai l'unique, dans un pays anglo-saxon en plus. Charlotte et moi allons chercher nos costumes, à une heure totalement improbable, c'est à dire 16H alors que le magasin fermait officiellement à 15H. Enfin bref. Je tombe malade, je m'endors, j'hésite vraiment à rester dans mon lit pour la nuit. Quand je me réveille, la soirée est encore jeune et je me sens guérie.

On enfile donc nos costumes et on se prépare pour la soirée. On avait repéré une soirée sur internet dans un hôtel à l'autre bout de la Valley et on s'était dit que si on ne trouvait rien d'autre, on atterrirait là. Une fois sur le point de partir, il se met à tomber des cordes. Du coup, on hésite vraiment vraiment à sortir et (du même coup) à ruiner nos costumes à 100$ de deposit. On reste à la maison et on attend. Au bout d'un moment, il s'arrête de pleuvoir. Ouf. Pas tellement motivées, on sort et on décide d'aller voir ce qui se passe dans la Valley, elle en pirate et moi en mousquetaire. En fait, on avait surtout l'air de deux pirates. Quand on arrive dans la Valley, on a l'impression d'entrer dans un autre monde ! Finalement, beaucoup de gens sont déguisés, donc on se sent pile poil dans l'ambiance. Plusieurs groupes de yeux bridés nous demandent même d'être pris en photos avec eux ! A l'entrée de la Valley, le premier bar, le Mustang a une immense file d'attente, avec la majorité des personnes étant déguisées. On décide d'aller faire un tour voir les autres bars, histoire de voir s'il y a quelque chose de mieux (comme si c'était possible !). Puis, on revient vers le Mustang. En arrivant vers la fin de la file d'attente, plusieurs mecs nous hèlent et nous demandent de les rejoindre, ce que l'on fait, bizarrement.

Ce choix a été, je pense, l'un de mes meilleurs choix en Australie. C'est comme cela que j'ai rencontré ceux qui, maintenant, partagent pratiquement mon quotidien. On est juste tout le temps ensemble, on est exactement pareils, on a les mêmes délires, EXACTEMENT les mêmes goûts musicaux etc etc. Pour les connaître, c'est plus simple que je fasse les présentations :

Phil Ramskill, 21 ans. Le seul avec qui je suis restée en contact les premiers jours. Il est champion de kickboxing et plus ou moins mannequin. Il travaille dans une station service histoire de se remplir les poches et sinon dans la vie, il fait du graphic design. Tout le monde le titille en disant qu'il est gay, mais en fait il a une copine (depuis peu, et que personne n'a jamais vue). C'est le genre de personne avec qui on se sent en confiance, étant donné qu'il peut mettre à peu près n'importe qui k.o


Rob Barron, 21 ans. Il joue au touch football, ou autrement dit au gay rugby (rugby où les joueurs ne se plaquent pas entre eux). Il a une maison géniale avec une dépendance. Du coup il a comme une mini maison pour lui tout seul avec une cuisine, un genre de salle de jeux, sa chambre et une salle de bain. Sa maison est tout simplement incroyable, puisqu'il y règne un bazar sans nom mais où absolument chaque objet a son histoire, ce qui les rend injettables et surtout très attachants. Il possède aussi un bateau que, peut être, un jour, nous réussirons à faire marcher sans dériver au large sur des centaines de mètres et sans être obligés de se faire remorquer par un autre bateau


Nathan Miller, 21 ans lui aussi. Il joue de la guitare dans un groupe et il aime tellement la musique que sa vie entière y est consacrée. Il fait des études de Musical Performance, donc en gros ses cours consistent à jouer de la guitare et enregistrer des chansons. Son but dans la vie est d'ouvrir son propre studio et de promouvoir des groupes. Nathan est celui dont je suis le plus proche, on peut passer des heures ensemble sans se lasser et on ne se dit pas au revoir sans savoir exactement quand nous allons nous revoir.



Bref, ces trois meilleurs amis sont comme mes trois mousquetaires, il me considèrent comme la quatrième mousquetaire, comme une de leurs meilleures amies alors que l'on se connaît depuis deux semaines. Il ne vaut mieux pas précipiter tout jugement mais tout ce que je peux dire c'est que jusqu'ici, à chaque fois que l'on se voit, il se passe les choses les plus inimaginables qu'il soit. On a le don d'avoir une imagination débordante, et surtout le cran de relever à peu près tous les défis. Je ne peux juste pas me passer d'eux.

vendredi 30 octobre 2009

Jim Beam Halloween

Jour 119

Voici quelques photos de la soirée Jim Beam Halloween, ou la soirée Halloween du pub de ma fac. Beaucoup de bonne musique, beaucoup de verres, beaucoup de rires et de délires, et surtout aucun dollar dépensé (merci Kelvin)

1ère photo : avant la soirée, où j'ai décidé de me teindre les cheveux en bleu. Hélas, au magasin il ne restait plus qu'un spray. Malgré les affirmations de la vendeuses comme quoi (oui je sais, c'est pas français "comme quoi") un seul spray suffisait, j'avais décidé d'acheter une bombe violette, "au cas où". Inutile de dire que les deux bombes ensemble n'ont pas suffit. J'étais contente. M'enfin bon le résultat a quand même ce quelque chose de folklo que je désirais :

Puis, direction ma fac, avec détour à la maison pour finalement prendre ma perruque parce que mes cheveux mi-bleus-mi-violets-mi blonds, c'était quand même pas joli joli. Du coup ça donne ça :

Arrivées, on a eu la bonne surprise de voir Kelvin nous sauter dessus (façon de parler) en disant : "you don't mind beer, right ?", et de nous conduire à la table où il y avait tout le monde. Effectivement, on a bien fait de s'acoutumer à la bière, vu les quantités. Note : les carafes sont des "jug", et 1 jug = 1.140 L. On s'asseoit, et Kelvin nous dit : "tenez, prenez celui là pour vous deux." Et sous entendu : "pour les autres : servez-vous".

Evidemment, la soirée a son lot de scandales.



Retour sans encombres à la maison en taxi jusqu'à Southbank (que nous n'avons pas payé, encore une fois). Puis traversée épique de la ville pieds nus.

dimanche 25 octobre 2009

Valley Fiesta


Jour 114
Forcément, lorsque je décide d’arrêter de raconter toutes mes soirées, il y a moins de matière à écrire. Pourtant, comme je le disais bien des semaines plus tôt, tous les jours à son lot de surprises. Prenons l’exemple d’hier.

Hier, je me suis (enfin) décidée d’aller retirer de l’argent pour payer mon diplôme du RSA. Sachant qu’ils ont des prix promotionnels chez Peter Pans, Charlotte et moi prenons la direction de la Valley. L’objectif était d’aller retirer l’argent nécessaire à la Westpac, au bout de la Brunswick Street, la rue la plus mouvementée de la Valley. Pourtant, normalement, tout est encore calme un samedi à 14H. Détrompez vous. Tout à l’entrée de la rue, trois jeunes filles avancent en simili de brasse, faisant mine de retenir leur respiration, le tout en combinaison de plongée, toutes les trois fluos mais de couleur différente, masque et tuba sur le visage. D’accord. On se frotte les yeux et on avance.

Pour traverser cette rue qui ma fois est de taille normale, nous avons mis facilement une demie heure. Premièrement, toutes les terrasses des bars (qui composent toute la rue) étaient bondées. En marchant, nous avons été happées par un homme sur une terrasse, qui voulait jouer au jeu « haaaave you met… ? » (ne me demandez pas le nom de son ami). Bref, des hommes bourrés à 14H qui cherchaient à nous payer un verre. Restant de l’autre côté de la barrière, nous demandons poliment un Ice Tea (rappel : il n’est que 14h voyons). Le deuxième homme s’en va commander, mais comme le bar ne proposait pas d’Ice Tea, ce dernier est allé faire les courses dans un supermarché, dans l’unique but d’acheter deux Ice Tea. Le temps de boire et de papoter, et nous repartons. Deuxième arrêt : une troupe de personnes habillées en noir, gromelant très fort, marionnettes en formes de bébés âgés à la main.


Troisième arrêt : le marché qui se tenait en plein milieu de la rue (comme tous les weeks ends), où Charlotte s’est arrêtée dans deux stands différents pour acheter quatre paires de boucles d’oreilles, le tout en essayant de négocier. En vain.
L’argent retiré, nous ne sommes évidemment pas allées directement à Peter Pans, mais sommes allées voir ce qu’il se passait à l’autre bout de la rue. Deux scènes avaient été montées, pour faire jouer des groupes en live. L’une des deux scènes était occupée par un groupe de musique country. Et comme la rue avait été fermée pour l’occasion, tout le monde était soit assis par terre, soit y dansaient au beau milieu. Inutile de dire que l’on y retournera dimanche, puisque cette Fiesta dure tout le week end.


lundi 12 octobre 2009

Sale(s) temps à Brisbane

Jour 101.

Au moment même où j’écris ces mots, il pleut des cordes. Je comprends maintenant pourquoi le Queensland est un Etat très inondable. Nous étions sur le balcon quand les éclairs ont commencé à se multiplier, et le tonnerre à gronder… le tout accompagné d’une pluie diluvienne. Moi qui adore la pluie, j’ai été gâtée. C’était magnifique, la pluie tourbillonnait dans le ciel et retombait ainsi devant les buildings... En sachant que le temps était étouffant quelques minutes plus tôt encore.

Ici est sensé se dresser le Story Bridge. La photo qui suit permet de comparer...

J’en profite pour mettre des photos de la tempête du désert survenue il y a une ou deux semaines.