Bilan révisé

Jour 35

A la fin de ma 2^e semaine de cours (pour un total de … quatre jours), mon bilan est déjà plus mitigé. N’allons tout de même pas jusqu’à dire que je ne suis pas heureuse d’être ici, ou pire, que j’ai envie de rentrer. Pas. Du. Tout.

Cependant, il est temps de voir les petits défauts de Griffith qui ne font après tout que renforcer la qualité de Sciences Po (non l’administration ne m’a pas payée pour écrire cet article). Le plus frappant est le niveau de l’école. Exemple. Mercredi matin, j’ai eu ma première conférence (ou « TD », comme Valentin le fait si bien remarquer). Introduction to Marketing. La classe commence pourtant très bien, le professeur est un jeune doctorant américain d’origine brésilienne. On commence par faire un tour de table avec la question « dites-nous quelque chose d’intéressant sur vous ». Absolument tout le monde a mentionné le sport qu’il pratiquait. La légende est donc vraie : tout le monde fait du sport ici.

En revanche lorsque le prof demande à la classe ce qu’est un plan de marketing ou une part de marché, les élèves sont moins loquaces. Pour un cours où les élèves sont des futurs diplômés de l’école de commerce, ça fait un peu tâche de voir que la seule personne capable de répondre est « la française ». La suite du cours ne fait que renforcer mon impression.

Le soir, de 6pm à 8pm, je suis allée à mon 2^e cours magistral de Marketing. Je ne vais pas tourner autour du pot ou faire des phrases alambiquées pour annoncer quelque chose d’aussi simple (c’est pourtant bien ce que je fais…) : le cours est un résumé du manuel. La prof ne cherche même pas à le cacher : sur chaque page du powerpoint l’image du manuel est là pour nous le rappeler. Les définitions, les exemples et les expressions sont les mêmes. Même les schémas sont ceux du livre. Quel est donc l’intérêt d’aller en cours si ce n’est qu’une répétition du manuel mais en moins bien ?
C’est aussi ce que je me suis dit.

A la pause de 19H je me suis échappée et je suis allée jouer au beach volley. Bien mieux.