lundi 7 septembre 2009

Comme une lettre à la poste

Photo : Australia Post

Jour 67

Idée brillante, tellement évidente que je n’y ai pas pensé tout de suite : le faux certificat médical. Bon sang mais c’est bien sûr !

Rappel des faits : non-réveil le matin du partiel de marketing. Heure du crime : vers 8H, samedi. Pour un partiel où je suis sensée être dans la salle, à l'autre bout de la ville et à cette même heure, c’est raté. Du coup, j’ai passé mon samedi et mon dimanche à me demander quelles seraient les conséquences d’un zéro pointé au partiel de milieu de semestre. Rater cette matière ? non. Redoubler mon année ? La blague. Rentrer en France ? Jamais.

Du coup, je ne sais plus qui dans la maison mais quelqu’un a eu l’idée brillante de faire un faux certificat médical. Prétendre que j’étais malade pile poil le jour du partiel (pas de chance, hein !). Coup de bol, Ophélie (ma coloc) a un vrai vieux certificat médical d’inaptitude à assister aux cours. Du coup on l’a recopié à l’identique tout simplement sur word en changeant la date et le nom, puis scanné le tampon du cabinet médical, et enfin imité la signature (presque à l’identique). On imprime le tout, et c’est déjà une grosse partie de gagnée.

Cet après-midi, je me rends à Griffith, un peu anxieuse toutefois (« si jamais ils découvrent que c’est un faux, ils me renvoient en France ? »). J’arrive au bureau de l’administration et raconte mon histoire au fonctionnaire. Il comprend très bien et me donne un formulaire à remplir. Je me dirige vers une table pour le remplir, où j’aperçois sur le mur des dizaines de formulaires identiques en libre service. Et je n’étais pas la seule à le faire. J’ai donc appris que sous trois jours ouvrés, on pouvait demander de repasser l’examen, avec certificat médical à l’appui. Je rends le formulaire au même employé, qui regarde de près mon certif pour vérifier son authenticité, et n’y voit que du feu. Après un « it’s ok, thank you ! », et une réponse « that’s it ? » de moi, incrédule, c’était effectivement « it »

Conclusion : j’ai réussi à « sécher » mon examen de milieu de semestre avec un vulgaire certificat médical. Les bonnes vieilles méthodes d’étudiant marchent donc toujours à merveille (et c’est tant mieux)


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